Randonneurs aguerris

Quoique nos premières années furent d’avantage orientées vers les techniques de l’équitation, rapidement la randonnée fut intégrée à notre emploi du temps. Au départ, pour « changer le mal de place », ensuite pour la détente et le sentiment de liberté que cette discipline procure.

Je reprendrai les dires de certains « on apprend rien à faire du pas dans le bois! ». Les préjugés reliés à la pratique de la randonnée sont nombreux. Ceux qui comme nous l’on pratiquée fièrement avec éthique, savent combien elle apprend aux cavaliers et aux chevaux. Il est difficile de tisser un lien de confiance suffisant pour être 100% autonome en randonnée. Pour Flagler, voiture, maison, VTT, Ski-Doo, déneigeuse, charrue, vidange, enfants qui courent, skieurs, raquetteurs, perdrix, pluie vent, neige, froid, chaleur faisaient partie du quotidien et ne représentaient pas une menace.

Flagler était le cheval qui passait partout. Bon, comme n’importe lequel cheval, il lui arrivait d’avoir des hésitations. Une maitresse convaincante et bien veillante prenait dès lors le relais. Une belle équipe. C’est à travers la randonnée que j’ai tissé mes plus beaux souvenirs et que j’ai crée cette belle relation avec mon animal.

Aussi, la randonnée était la médecine quotidienne de Flagler. C’est à travers elle qu’il est resté en forme et ouvert à son environnement. Toujours beau, toujours propre pour l’image du sport. Bien couvert en hiver avec la « p’tite laine blanche » et les bottillons qui en ont inspiré plusieurs.